Un WE sur l‘île d’Oléron et l’idée de faire un 15km sur une île voisine (plutôt charmante) et il n’en fallait pas davantage pour avoir une motivation proche du maximum. Même l’heure avancée du départ du bateau et donc du réveil (4h du mat’ ça pique !!) n’ont eu raison de l’enthousiasme familiale. Un énorme plaisir partagé donc …
Arrivés sur place, nous avons 3h « à tuer ». C’est un peu longuet mais après p’tit déj’, balade et bol de plein air à quelques pas du Fort Boyard le départ de la course est déjà là. En première ligne je pars (trop) vite car j’ai décidé de ne pas m’occuper de ce que m’indiquerait ma montre aussi bien au niveau cardio que vitesse. Du coup j’effectue la petite boucle initiale en tête, mais en rentrant très vite dans le rang quand 3 gars puis un autre me passent … Au 1er kilo on nous annonce en 3’25. Oupsssss …. j’ai beau être bien, je suis bien en-delà de l’allure prévue par le coach (± 3’45/km). Mais comme je l’ai dit plus haut, j’y vais aux sensations.
Nous sommes dans la moyenne boucle désormais et j’ai acquis ma vitesse de croisière. Là c’est le panard, l’endroit est superbe et je vogue à une allure soutenue mais confortable. En 5ème position avant d’entamer 2 grandes boucles, ce qui correspond à 2 tours de l’île (ben oui ce n’est pas grand j’ai tout de même en point de mire mes 4 compères de devant). Nous évoluons sur un terrain fait de chemins stabilisés, de sable parfois avec une vue quasi constante sur l’océan. C’est MA GNI FIQUE ! (comment ça j’me répète ??) Toujours pas trop mal après cette grande boucle (même vraiment bien dirais-je !) changement de physionomie toutefois, au niveau de la course, lorsqu’au passage sur la ligne de départ/arrivée nous avons loisir de se croiser : le leader jusqu’alors a craqué, un autre n’est pas au mieux et le 4ème semble a priori sur le même rythme que moi vu l’écart assez stable depuis le début. Devant, le nouveau leader est déjà plus loin et semble hors d’atteinte.
Nous voilà partis pour le dernier tour de l’île (quand on aime on ne compte pas) et très rapidement je double le 4ème, puis le 3ème quelques hectomètres plus loin, tout en étant ± sur la même allure. Me voilà virtuellement sur la boîte donc, …. Seulement … le hic, à ce moment là, c’est qu‘il reste un peu moins de 4km et que le second se trouve à un peu plus de 50m. « Hic » because j’vais devoir m’arracher pour aller le chercher, pas moyen de faire autrement .. et ça ce n’est pas prévu dans le plan du coach ! Je suis certain qu’il ne m’en voudra pas donc j’accélère un peu au train et à moins d’un km du but je suis dans ses pieds. Je temporise une trentaine de secondes histoire de « récupérer » et à 500m de l’arrivée je place une accélération, que je pense trop précoce tant je souffre alors qu’il reste un dernier 200m en faux-plat montant vent de face. A priori mon acolyte du jour était tout aussi voire pire que moi puisque je finirais bien 2ème de ce 15km de l’ile d’Aix avec un nouveau record de FcMax à la clé et à 1’07 du vainqueur . (54’48 – 15km / 2ème sur 203 arrivants).
En récup’ -part-II- j’ai participé à la course des enfants. Important d’être là à ses côtés pour sa 1ère course à mon garçon . « J’ai gagné Papa » qu’il m’a dit (notez le ton exclamatif et non interrogatif) …. du coup il m’a braqué la coupe ce chénapan, mais je lui ai « taxé » quelques bonbons qu’il avait chèrement gagnés. Non mais !
Une belle course, dans un endroit superbe, très bien organisée. Une belle surprise donc ! A noter sur vos tablettes si vous vouliez concilier visite & activités physiques !
Christophe Noclain-Team i-Run
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