Le test des HOKA ONE ONE CLIFTON

Je suis une femme de 47 ans, je cours 13,5 km, 3 fois par semaine sur terrain plat, aucun dénivelé (plutôt même des creux…) sur route, chemin et bois. Ma paire de chaussures précédente était très usée et la pointure égale à celle des chaussures de ville, donc trop petite : c’est dire si rien que la vue des HOKA ONE ONE CLIFTON m’a enchantée !

>Premier aperçu extérieur, donc : elles sont belles, poids plume, la semelle semble assez haute, le devant du pied assez large.
>Premier ressenti intérieur : miam ! Tu les mets, tu cours, c’est spontané, impossible de faire autrement.

Bon, avant de partir il faut d’abord que le corps les adopte (mauvaises habitudes prises avec les autres chaussures, surtout avec la jambe droite, celle « à problème »). Alors le squelette s’adapte, ça paraît étrange au début, on est de nouveau droit, d’aplomb, guidé par les chaussures qui maintiennent le pied et la cheville. Un peu l’impression d’avoir les jambes arquées aussi (!), les genoux qui grincent.

Mais quel bonheur pour les orteils ! Ils s’épanouissent, sont à l’aise et donc plus performants (importants les orteils pour courir, non ?). La semelle qui paraissait épaisse de l’extérieur est en faite plutôt creuse, si l’on peut dire, elle enveloppe le pied parfaitement d’où une sensation de maintien (pour moi) à la fois souple et ferme. Le devant qui remonte est aussi parfait pour courir, position du corps adéquate pour la course (malgré ma tendance à être trop penchée vers l’avant).

Et c’est parti (attention, il faut écouter ce que mes jambes ont à me raconter, pour le compte-rendu !) : dingue ! Un pas et hop, automatiquement un autre s’enchaîne, puis encore un… on a vraiment la sensation de ne plus maîtriser son corps ; il FAUT courir !! et au rythme imposé par les chaussures en plus !!

Quelques pas sur la route : trop cool ! (Mais c’est une route ça ?) Puis sur chemin : encore mieux ! Et enfin dans les bois : alors là c’est le top, tous les creux, bosses, racines, irrégularités du terrain sont absorbés par la chaussure, une sensation de totale confiance, flexibilité et tenue du pied et de la cheville, c’est génial. En plus, du fait des crampons peu marqués les petits cailloux ne se coincent pas sous la chaussures. Et la toile à l’air assez imperméable et à la fois aérée.

Deux petits bémols quand même (mais c’est peut-être moi) : qu’est-ce que j’ai chaud aux pieds ! Et puis au niveau de la cheville, elles sont peut-être un peu trop basses (ou trop hautes ?) d’un quart de millimètre, mais bon, le moindre petit grain de sable ou chaussette mal mise attise le frottement sur le haut du talon (l’arrière de la cheville), un peu désagréable.

En conclusion : que du bonheur de courir avec des chaussures comme mes hoka clifton ! En plus du confort de la chaussure en elle-même, je crois bien que je cours mieux, plus rapidement, avec une foulée souple, fluide et avec moins de fatigue. Le pied ! Tiens, je vais peut-être les emmener en vacances (un p’tit tour dans la forêt tropical, les filles ?), pour courir (peut-être) randonner (t’es folle ??! avec mes HOKA ? Nan mais oh, elles risque d’être sales ! Voir abîmées ! – l’horreur) frimer (ouais, ça ça peut le faire!!)

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