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Un semi en Nimbus – le vrai test

5 décembre 2011
Asics Gel Nimbus 13

Asics Gel Nimbus 13

Philippe Prido, qui intervient en tant que podologue sur u-run, est aussi un runner. Il a couru il y a quelques temps le semi  de Tournefeuille (à côté de Toulouse), Nimbus aux pieds, et revient sur sa course.

Les Asics Gel Nimbus sont en vente sur i-run.

Je vais aujourd‘hui laisser le costume de podologue pour redevenir simple utilisateur et runner de base.

Je vais tacher de faire petit test in vivo de la nimbus 13 chaussure que j’utilise depuis 2 mois et que j’ai utilisée en compétition sur le parcours du semi marathon de tournefeuille pres de Toulouse
Ce 2 octobre, matinée ensoleillée et une température déjà élevée pour la saison et pas un souffle de vent, le départ tardif à 10 heures laisse présager d’une course chaude pour les 1500 coureurs et coureuses qui ont voulu participer aux 10 ans de la course organisée par Athlé 632 et qui est labélisée et qualificative des championnats de France. Elle sera aussi un test de préparation aux futurs marathoniens qui s’élanceront le 23 octobre dans les rues de Toulouse et pour les plus chanceux dans les rues de New York quelques semaines plus tard.

Le parcours particulièrement roulant de l’ouest toulousain serpente la base verte de la ramée et longe le lac du même nom.
Bitume et petits gravillons sont les principaux revêtements rencontrés sur ce parcours.

10 heures précises le départ est donné, chaussé de mes Nimbus 13 noires et jaunes je m’élance avec 3000 autres pieds sur la 1ere ligne droite où tout le monde joue des coudes pour éviter de trébucher et cherche à trouver sa foulée, les 500 premiers mètres arrivent et le 1er virage à 90* me permet de voir comment va réagir le contrôle de stabilité.
En courbe tout se passe bien, sur le premier kilomètre je cherche à analyser les différents paramètres que sont l’amorti la stabilité et le dynamisme. La première impression est le confort et la légereté, le revêtement bitumeux de ce début de parcours confirme l’amorti de cette chaussure qui absorbe bien l’onde choc.

2 km1/2 et deuxième grand virage à angle droit, la densité est encore importante mais déjà chacun peut commencer à exercer son art et les foulées se personnalisent.
Je me sens bien et la progression se passe bien, je vérifie le chrono et au retour des 5 kilomètres, 1er ravitaillement 18 minutes se sont déjà écoulées, au ¼ du parcours je suis dans mes temps de référence pour la distance à parcourir, le soleil se fait sentir et la chaleur augmente au fil des minutes. Le 8 eme kilomètre est déjà là et on voit poindre la séparation des parcours entre ceux qui courent le 10km et les plus courageux qui vont doubler la distance. Le 10eme km arrive, depuis 1000 mètres les coureurs se sont séparés en deux groupes distincts, les espaces se creusent et les groupes constitués essayent de se maintenir à la cadence de chaque meneur d’allure. Le bitume a fait place à un sol gravillonneux. Mes Nimbus accrochent bien le terrain, et même si le soleil commence à être chaud je garde le cap.

Une heure 1minute s’est écoulée au passage du 14eme kilometre je tiens l’allure mais je sais qu’il reste 1/3 du parcours et, ayant perdu une de mes mini gourdes, je sais qu’il va falloir gérer ce manque d’hydratation car je préfère me réhydrater au fur et à mesure plutôt qu’aux ravitaillements. De plus, je sais que 2% de pertes hydriques a pour conséquence de diminuer de 20% la performance et donc je vais souffrir sur cette derniere partie car il fait de plus en plus chaud. Le 17eme kilometre arrive et je sens que je perds du terrain. Certains de mes poursuivants me rattrapent petit à petit. Au niveau pieds, les appuis sont bons je ne sens aucune gêne. C’est généralement à cette distance que je commence à sentir une légère friction au niveau des orteils mais il n’en est rien le confort est toujours là. Le laçage assymetrique de la Nimbus tient bien mes pieds. On sent bien le maintien du pied sur l’ensemble de la foulée grâce à la guidance line qui évite des mouvements de torsion trop importants.

Les derniers kilomètres se font sentir par un public plus nombreux et la nécessité de maintenir l’allure au mental. Apres avoir perdu du terrain depuis 3 kilomètres, je me remotive et accélère sur les derniers hectomètres. Les appuis sur cette fin de course me permettent de tester la relance des chaussures qui restent dynamiques.

La ligne d’arrivée se profile enfin et je termine au sprint en 1heure 33’’ 13’.ouf….

Le test a été concluant, les Nimbus 13 ont passé le baptême du feu et m’ont procuré de bonnes sensations. Sur le plan technique comme sur le confort j’ai trouvé que compte tenu de mon gabarit et de ma foulée, elles me permettaient de m’exprimer sur le terrain.
Ce modèle est conseillé pour des courreurs universels à supinateurs. Je conseillerai aux pronateurs de se tourner vers les modèles plus axée pour leur foulée. La notion de pronation et de supination sont des notions complexes car il existe beaucoup de nuances dues à l ’attaque du pas et à l ouverture du pas par rapport à l’axe de la marche.

Je ne saurai trop vous conseiller la visite chez votre podologue afin qu il détermine avec vous ces paramètres pour pouvoir trouver le modèle le plus adapté à votre démarche en course.

Philippe Prido

Déc 5, 2011laredac
SaintéLyon 2011 : résultats et classement SaintéLyon 2011SaintéLyon : le bilan
Comments: 5
  1. steph
    1 mai 2012 at 14 h 13 min

    _Perso je continue de courir avec Asics nimbus car se sont de loin les meilleur au monde en amortie confort...

    _Le problème numéro 1 d Asics Nimbus 13 c'est l'amortie arrière qui s'use prématurément.
    je vais bientôt acheter ma 4eme paire depuis que la nimbus 13 est sortie (été 2011).

    Si on cour tous les jours on est obligé d en acheter 2 paires et d alterner 1 jour sur 2...

    Par exemple (je pèse que 70kg!) : -j ai acheté une paire, je courait 1 jour sur 2 avec, elle m'ont fait 700km. est la amortie totalement mort...
    -j ai acheter une paire, j ai couru 300km sans jour de repos, est après 300km l'amortie totalement mort...

    pourtant je court que sur bitume et doucement (10 a 12 km.h)

    _Mais je n'ai jamais eu de problème de Mesh qui se déchire... même après 700km.
    Je pense que les gens qui ont le problème de Mesh qui se déchire se sont des gens qui achètent leur running trop petite ou pas assez grande ! ou qui ont le pied trop large pour asics. perso je prend du 45 pour courir alors que je fait que du 43,5.

    ReplyCancel
  2. olivier
    8 janvier 2012 at 20 h 02 min

    Adepte depuis 4/5 ans de nimbus !

    ReplyCancel
  3. Nathou
    5 décembre 2011 at 23 h 04 min

    Je suis fan des Nimbus également! Merci pour ce joli test!

    ReplyCancel
  4. gege57
    5 décembre 2011 at 19 h 17 min

    je dois dire que personnellement j'ai les nimbus 12, au début je l'ai trouvé un peu trop molle, trop d'amorti sur l'avant et pas assez de dynamisme. Mais maintenant, pour rien au monde je ne m'en séparerai. c'est top confort, on court sans se soucier de rien, pas d'ampoules, pas d'irritations, bref le bonheur.

    ReplyCancel
  5. Arnaud
    5 décembre 2011 at 12 h 19 min

    Pour les pronateurs, des GT2160, non?

    ReplyCancel

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