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Le flow – le plaisir de courir et de gagner ou l’état optimal du coureur et son pic de performance

16 avril 2012

Quand on s’entraine trop, il y a risque de surentrainement et de blessure.
Quand on ne s’entraine pas assez, il y a risque de déprime et de diminution sérieuse des performances.

Le graal n’est ce pas finalement de trouver l’équilibre optimum entre entrainement et résultats, de se pousser à bout tout en gardant une forme olympique, avec cette impression de planer, d’être invincible et capable du meilleur ? Cet état extraordinaire s’appelle le flow et aujourd’hui, on vous invite à planer avec nous sur u-run, à découvrir ce qu’est le flow !

Le « flow » c’est cette cette sensation rare quand en plein effort, le coureur (ou le nageur ou tout autre sportif mais pas seulement) se sent parfaitement bien, à la fois relaxé et puissant. C’est un état d’équilibre parfait entre les exigences de la situation et le potentiel développé par l’athlète.

On a l’impression que l’on en fait trop, que le moteur de la machine va casser, que notre corps va nous rappeler à l’ordre, mais non, on est juste bien et la maitrise de cet état de flow est aussi tout un art : Daniel Goleman dans son ouvrage « l’intelligence émotionnelle » aux éditions Laffont, observe qu’en état de fluidité « le paradoxe est que les choses les plus difficiles sont faciles, les performances exceptionnelles sont tout à fait naturelles. À l’intérieur même du cerveau, on observe un paradoxe similaire, les tâches les plus compliquées sont accomplies avec une dépense d’énergie minimale ».
Dans cet état, plus les individus sont concentrés sur la tâche à accomplir, plus leur cerveau «se calme, c’est-à-dire que l’excitation corticale diminue». Il résuma ses propos en en parlant « d’un oasis d’efficacité corticale ».

Cette sensation n’est pas provisoire ou momentanée comme pour le « high du joggueur ». C’est quelque chose qui perdure dans le temps… comme un long orgasme !

L’état de flow, s’il concerne sportifs, peut aussi être rencontré par des alpinistes, des joueurs d’échec, des compositeurs de musique, il peut être ressenti dans divers domaines tels l’art, l’enseignement et bien sûr le sport…

Comment atteindre le flow ? Si l’harmonie, le tout, l’équilibre n’est bien sûr pas une équation mathématique, il y a quelques règles essentielles à respecter pour pouvoir prétendre un jour atteindre le flow.

Les règles sont propres à chacun, chacune, c’est une alchimie subtile, comme ajouter deux fois 20 minutes de sieste dans la journée, changer d’alimentation, d’entraineur, prendre un certain complément alimentaire et surtout prendre du plaisir.
Mais enfin, pour Csikszentmihalyi, psychologue qui a travaillé sur ce phénomène, le flow comporte 8 caractéristiques majeures :

1) la tâche entreprise est réalisable mais constitue un défi et exige une aptitude particulière.
2) La tâche exige une concentration profonde qui absorbe et canalise l’attention.
3) Cette concentration est rendue possible parce que l’activité a un but précis et bien compris.
4) L’activité donne lieu à un feed-back immédiat, car on sait quand le but est atteint, l’activité ayant un sens pour elle-même.
5) On agit en s’impliquant complètement mais sans vraiment ressentir l’effort comme quelque chose de douloureux. On n’est plus conscient des soucis et des frustrations de la vie quotidienne.
6) On a le sentiment d’exercer un contrôle sur son action (et non pas d’être contrôlé par elle, comme dans le cas d’une dépendance, quelle qu’elle soit).
7) Le souci de soi disparaît, mais paradoxalement, le sens de soi se trouve renforcé après cette « expérience ».
8) Le sens du temps est altéré, les heures deviennent des minutes et les minutes peuvent se prolonger en heures.

On peut tous, à notre niveau, connaître le flow !

Avr 16, 2012laredac
Marathon de Paris 2012 : 22e fois pour Jacky !Loïc : le récit de son premier marathon à Paris en 3h32min !
Comments: 3
  1. Anonyme
    5 juin 2017 at 16 h 27 min

    La production d'endorphines n'est qu'un des éléments de l'état de flow.

    ReplyCancel
  2. Manu
    11 janvier 2017 at 19 h 23 min

    Mouais pourquoi ne pas appeler un chat un chat votre flow correspondant à la production d'endorphines dans le sang... Rien de magique...

    ReplyCancel
  3. lolo
    16 avril 2012 at 13 h 08 min

    Le Flow, au 30e kilom du marathon de Kourou

    ReplyCancel

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