Pour sa 3ème édition, la Girly Trail Session s’est installée à Cabrespine (11) la 8 février dernier. Le but de la journée restant le même : initier un groupe de coureuses à la discipline du trail. Pour se faire, Marianne, organisatrice du projet avec Vibrez Montagne, a regroupé les 15 participantes dans le massif sud de la Montagne Noire, dans le département de l’Aude.
Au programme, un parcours trail de 15km (dénivelé positif environ +500 m sur sentiers et pistes de moyenne montagne), varié et facile, à effectuer en groupe et dans la journée. L’occasion également d’échanger et de s’initier au trail avec du test de matériel, découverte du patrimoine local. Plusieurs partenaires ont répondu présents pour l’accompagner sur le projet. i-Run pour la 3ème fois, avec la marque HOKA ONE ONE et Team ENERGIE notamment. Sébastien CANTAGREL honorant de sa présence en tant qu’ambassadeur HOKA ONE ONE. Un concept qui plait et séduit. Les 15 participantes terminent la journée, pour certaines, un peu fatiguée mais toujours avec le sourire . J’ai questionné quelques unes d’entre elles pour vous faire un retour détaillé !
Qu’est ce qui peut motiver une coureuse (débutante ou non) à s’inscrire sur la Girly Trail Session ?
Sans hésitation c’est d’abord la formule « only girls » qui séduit ! Ensuite le côté « initiation » rend l’activité accessible et permet aux participantes de venir sans craintes de ne pas être à la hauteur ou de se sentir ridicule. Sophie explique : « j’ai voulu participer à l’évènement pour faire mes premiers pas dans le trail sans la peur de l’échec sur un trail officiel et avec la motivation d’un groupe et d’une coach. Décomplexer le trail et s’amuser en même temps. Je voulais aussi diversifier mes sorties (je cours sur route principalement). » Eléonore ajoute : « l’idée de participer à une activité féminine était également attirante. L’idée d’initiation m’a séduit, apprendre et encore apprendre à courir mieux, plus souple, plus vite, dans des paysages de montagne. »
Dans quel état d’esprit on se présente à un tel évènement ?
Sans pression et avec l’envie de s’amuser et de passer un bon moment entre filles, bien sûr !! Les mots qui reviennent à cette question sont ceux de « rencontre », « esprit de découverte », « rigolade », « détente », « moments de convivialité » ou encore de « partage d’émotions ». Bref la notion de compétition est loin mais la volonté d’apprendre des techniques est quand même bien présente.
Quelles genres de difficultés peut on rencontrer ?
La base du trail : les montées ! Normal quand on débute et c’est aussi le but de l’initiation, expliquer qu’il faut travailler cet aspect là pour progresser dans la discipline. Aurélie comprend bien la problématique : « j’ai rencontré des difficultés dans la montée, mais c’est normal, le stage était aussi fait pour ça ! » Un peu plus douloureux pour Éléonore qui semble avoir un peu « subi » l’arrêt prolongé au stand : » l’arrêt au 7ème kilomètre était peut être un peu long. J’avais des jambes de plomb pour repartir en côtes, ça a été un peu douloureux … »
Quel bilan fait-on d’une telle expérience ?
Que du positif et même sans courbatures pour la plupart le lendemain ! Il faut dire que la séance de stretching proposée après la sortie est de qualité ! Mais l’esprit de découverte et de plaisir prenant le dessus, les filles ne rentrent pas encore à la maison avec l’envie de se mettre dès demain à la compétition … Ce n’est pas le but non plus ! Sophie avance avec humour : « C’était comme une parenthèse sportive entre filles. Un peu comme les soldes mais en vachement mieux ! » Pour Félicie, c’est le côté plaisir qui prédomine : « j’adore cet esprit de découverte en groupe sans être à l’affut du chrono. mais plus tard avec un peu plus d’expérience pourquoi pas me mettre à la discipline plus sérieusement oui ! »
Allez les filles, on nous dévoile une petite anecdote pour terminer ?
Mise à part une petite glissade sur les fesses d’Éléonore, les ajustements de mascara avant de passer devant la caméra (on m’a parlé de reportage sur FRANCE 3 …), c’est peut être la difficulté à faire régner le silence qui remporte la palme d’or ! Parce que « oui, 18 filles ensemble ça papotent !! » lance Aurélie.
Sylvaine CUSSOT
Crédit photo : Ghislaine SAGOT / Simon Marchal
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