L’entraînement est passionnant quand on aime courir et tous les aspects qui tournent autour de la performance. Le mot performance est convenable à tous les niveaux, dès qu’on essaie de tirer le meilleur de son potentiel.
Aujourd’hui, une grande majorité de coureurs tentent de progresser en améliorant un ou plusieurs axes de travail.
C’est là que les gains marginaux entrent en jeu et peuvent permettre de faire la différence, de déclencher des facteurs de progression.
Mais ils sont sensés être recherchés quand l’essentiel est fait avant. Et on constate, à grands renforts d’émissions spécialisées sur l’entraînement, que ces outils sont d’une grande utilité, avec des résultats d’études scientifiques à l’appui.
C’est quoi, les gains marginaux ?
La nutrition, avec les stratégies d’alimentation au quotidien (régimes) ou en course, est un curseur. La musculation spécifique en est un autre.
Les stages en altitude ou l’adaptation à la chaleur, les différentes méthodes de récupération (cryothérapie, bottes de récupération, électro-stimulation, massages, etc…), les compléments alimentaires…
Bref, quelques fois prouvés, quelques fois non scientifiquement prouvés, les gains marginaux sont un peu tous ces axes de progrès, tous les outils ou toutes les méthodes qui serviraient à la progression du coureur.
Les axes de progression élémentaires
Pour être préparé à un objectif, la succession de séances avec une idée de progression et de régularité priment. Le développement des qualités cardio-respiratoires, la quantité suffisante (le volume global), ainsi qu’une quantité adaptée d’intensité permettent d’assurer l’essentiel.
Ensuite, il faut bien sûr adapter ces qualités et ce stress (= stimulation) à la spécificité de l’épreuve : ½ fond, 5000, 10 km, semi, marathon, trail court, long, technique, etc. Des exercices spécifiques qui permettent au corps de répondre aux contraintes imposées par la spécificité de l’effort ou du terrain.
Un sommeil suffisant et une alimentation variée permettent à l’organisme de supporter le tout, et d’avoir une récupération suffisante pour que le stress engendré par l’entraînement soit toléré et que la progression se fasse ainsi.
Vous trouvez ça trop simple et généraliste ? C’est peut-être le cas, mais c’est bien l’essentiel !
On assure d’abord l’essentiel
Quand un coureur a tendance à se blesser souvent, il va tenter les crèmes, la cryothérapie, et toute sorte de choses pour se soigner ou accélérer la guérison. Mais a-t-il été progressif dans son entraînement ? A-t-il bien dosé le volume et les allures lors des séances de qualité ? Dort-t-il assez ?
Quand on décide d’aller faire un stage en altitude, est-ce qu’on a déjà pensé à développer suffisamment ses séances aérobies ? Est-ce qu’on a construit des bases d’endurance solide ? Est-ce que ce stage dure à minima deux / trois semaines (vraie efficacité) ? Est-ce qu’on a fait le point sur notre aspect mental, à savoir si le stress engendré par le quotidien ne nous empêche pas de nous investir correctement ?
Avant d’aller chercher des points de progression bien moins efficaces que les grands classiques, il faut s’assurer de mener correctement son entraînement, c’est à dire le stress physique et mental avec un bon dosage. Le bon dosage, c’est de constater que la progression est bien présente en rapport avec la charge de travail, et que ça n’entraîne pas d’effets néfastes.
Évidemment, si tout est à peu près correctement en place, rien n’empêche de voir quel gain marginal est accessible à nous !
Mais une bonne charge d’entraînement, une alimentation variée et une bonne dose de sommeil, c’est bien l’essentiel !
Par M.BERTOS
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