Les modèles Boston et Adios existent désormais depuis de nombreuses années.
Ils ont été les modèles phares, avec leur semelle Boost.
Pourquoi ?
La Boston était un modèle à tout faire : un confort suffisant pour s’y risquer sur marathon, tout en ayant vraiment des qualités de relance à l’avant.
L’Adios, le modèle que tout compétiteur a eu (ou presque) pour fractionner et faire ses 10 km. Rappelons qu’à une époque, un certain Gebrselassie a couru 2h03’59 avec.
Bref, tout coureur qui appréciait adidas avait la Boston pour ses entraînements, et l’Adios pour ses compétitions. Avec, qui plus est, une bonne durée de vie. Qu’en est-il aujourd’hui avec les évolutions et l’arrivée de modèles carbone ?
Une tendance maximaliste
Les modèles ont évolué vers cette tendance à partir de la série précédente (Boston 10 et Adios 6). En effet, on ne peut pas éviter le choc visuel avec une Boston 11 à 39,5 mm de hauteur au talon, et une Adios 7 à 32 mm au talon… Si vous êtes fans de minimalisme, ça n’est plus de ce secteur là. On pourra regretter les sensations de poussée du pied, désormais apportées par le Lighstrike Pro et les Energy Rods (tiges en fibre de verre pour renvoyer l’énergie).
A une époque où la Boston pesait 250-260 gr, elle est désormais à plus de 280 gr. A l’inverse, l’Adios est désormais plus légère, passant grosso modo de 225 gr à 209 gr aujourd’hui. La gamme a donc été étalonnée différemment, avec une Boston apportant surtout du confort et de l’amorti, pour un modèle capable de pousser les allures.
Ainsi, elle est moins restrictive. L’Adios reste dans une gamme compétition/performance, avec de la fermeté au talon si l’on n’est pas habitué, et la Torsion qui aide au maintien et apporte rigidité (renvoi) combiné au rebond du Lightstrike Pro.
Cependant, avec l’arrivée des carbones, on préfèrera des Takumi Sen 9, plus nerveuses, qui permettront de faire une transition avant d’enfiler du carbone haute performance et la tête de gondole des Adios Pro 3.
Quelle évolution par rapport aux modèles précédents ?
Comme nous vous le disions, cette transition vers des modèles plus volumineux s’est effectuée à partir de la Boston 10 et de l’Adios 6. La Boston 11 et l’Adios 7 sont surtout une mise à jour au niveau du mesh, puisque le bloc semelle est identique.
Ces mesh ont bien évolué, avec notamment un changement sur la languette, voulue plus anatomique, mais aussi plus fine. Tout comme l’ensemble du mesh, plus « flex » pour mieux suivre le mouvement et gagner des grammes, bien que les trois bandes viennent parfaitement strapper le pied.
Sur l’Adios, le mesh s’apparente à ce qu’on retrouve sur les Takumi : grillagé super fin, bien aéré et léger. Celui de la Boston est fin, mais la toe-box, elle gagne en largeur, en confort.
Les deux modèles phares d’adidas ont évolué avec les avancées technologiques et les gammes désormais beaucoup plus « larges ». Moins ciblées compétition, notamment pour la Boston, une Adios a tendance à pencher vers une « tempo trainer » qu’on peut enfiler pour la compétition.
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