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Préparation mentale : utilisation de l’hypnose et de la sophrologie

11 juillet 2015

photo : Pierre GaraudetGénéralement, l’expérience et la répétition des épreuves permettent de gérer au mieux les phases « d’attente ». Dans les sports d’endurance, nous pouvons en dégager deux types. La première phase est statique, elle précède le départ de la course. C’est un moment où le compétiteur peut se laisser piéger par des ruminations.

La sophrologie propose des pratiques pour ramener l’attention au niveau du corps et à ce qui est communément appelé l’instant présent.

La deuxième phase est plus dynamique car elle intervient dans l’action. Il s’agit, par exemple, de faire preuve de patience pour produire un effort au moment opportun. Dans l’intensité d’un duel ou d’une compétition, l’agressivité ou l’envie de bien faire peuvent inhiber la lucidité. L’hypnose, utilisée en amont de la compétition, avec pour limite la réalité, optimise les capacités d’adaptation des sportifs.

 

LA SOPHROLOGIE POUR ACCOMPAGNER LA PHASE D’ATTENTE STATIQUE

Si la compétition se joue en grande partie pendant la longue période de préparation, elle peut se perdre dans les minutes qui précèdent l’action pour des raisons émotionnelles. Savoir attendre passe par la prise en compte de son « état » intérieur, souvent tiraillé entre la raison et les émotions. L’attente favorise l’apparition de la peur.

Au niveau corporel, des sensations peuvent se manifester sous la forme d’affects. Ces perceptions sont alors interprétées au niveau de l’esprit ; on les retrouve à travers des idées ou des représentations. Si elles sont négatives, elles vont déclencher une nouvelle vague d’affects. La peur provoque la formation d’un cercle qui s’auto-entretient.  La sophrologie dispose d’un réservoir important de techniques capables d’interrompre ce processus. Il s’agit de solliciter directement les zones corporelles touchées par la montée du stress grâce à l’utilisation combinée de la respiration et des contractions musculaires. Le cerveau ne sait bien faire qu’une chose à la fois, quand l’attention est dirigée sur le corps, l’esprit quitte le domaine de la pensée. C’est une manière très efficace de chasser les ruminations.

 

L’HYPNOSE POUR OPTIMISER LES CAPACITÉS D’ADAPTATION

Contrairement aux idées reçues, l’hypnose est un état d’éveil, parfaitement naturel. Nous avons tous constaté qu’au cours d’une discussion, notre attention est flottante. Il nous arrive de couper avec le fil de la conversation car nous sommes absorbés par des préoccupations ou nous avons besoin de temps pour préparer une réponse.

Le même phénomène peut être observé en voiture où un danger ramène l’attention à la conduite alors que nous étions dans nos pensées. C’est le phénomène de « dissociation » (1), un décalage entre une action presque mécanique et la conscience. L’opérateur (2) provoque la transe (3) en utilisant la dissociation. Il met à profit les capacités de concentration et d’imagination de l’hypnotisé. Le sujet (4) est amené à vivre la séance comme un rêve éveillé. Il se projette favorablement sur son comportement, libéré de sentiments comme la peur ou la crainte. Il identifie d’autant plus facilement ce qu’il souhaite changer ou ajuster. L’intention est de sortir de la phase « d’espérance » pour prendre de la hauteur et évaluer la situation telle qu’elle peut se présenter dans la réalité. De cette façon, le travail s’effectue dans des limites cohérentes.

Les phases d’attente peuvent favoriser l’apparition de sentiments comme la peur, la crainte ou l’angoisse, le sportif peut alors perdre une grande partie de son énergie. Pour les plus sensibles, le corps exprime un manque de force, des tremblements, des palpitations, des nausées, des maux de ventre ou encore une sensation de gêne au niveau de la poitrine. Si rien n’est fait, la gradation des affects peut entraîner l’athlète dans une réflexion intérieure qui va le conduire, bien malgré lui, à une contre-performance. Pourtant, ce ne sont que des perceptions. Il suffit de les accepter sans les interpréter, ce qui évite de les alimenter. Savoir se remettre en question, se tenir prêt à ajuster son comportement en fonction des circonstances semble être une attitude plus intéressante que de rester fixé sur la seule idée de la victoire. Le doute et la détermination ne s’opposent pas mais forment un couple. En avoir conscience c’est tendre vers un fonctionnement qui laisse de la place à la nuance sans pour autant contrer la détermination.

 

Texte : Laurent Favarel (Mental+Sport)- hypnothérapeute à Saint-Cyr-sur-Mer (83).
Photo : Pierre Garaudet

Juil 11, 2015sylvaine
Benoit LAVAL, un nouveau défi fou dans le désert de Gobi ?Plume Labs lance le « Plume Air Report », la météo de la pollution sur iPhone
Comments: 1
  1. Fab
    11 juillet 2015 at 19 h 53 min

    La méditation en pleine conscience est aussi très utile pour gérer les moments d'attente mais également pour faire face pendant la course aux baisses de régime physique et mentale.

    ReplyCancel

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